Les maraîcher.e.s de la zone périurbaine de Brazzaville, qui connaît des enjeux croissants d’approvisionnement alimentaire, sont contraint.e.s par l’appauvrissement des sols, qui est une conséquence directe des effets des changements climatiques (irrégularité et imprévisibilité des précipitations). Les pratiques agricoles intensives utilisées pour augmenter les rendements nuisent à leur santé et à celle des consommateur.rice.s. Les femmes sont particulièrement affectées par ces contraintes productives, à la fois car elles sont plus dépendantes de l’agriculture que les hommes pour vivre et nourrir leur famille, mais également car elles souffrent d’un manque d’accès aux ressources et services de base (terre, irrigation, crédit, formation, …).
Le projet porté par ESSOR répond à ces enjeux en formant 250 maraîchères aux pratiques agroécologiques. Cette formation professionnelle leur permettra d’améliorer leur production sur les plans quantitatifs et qualitatifs, et ainsi d’augmenter leurs revenus, contribuant directement à l’amélioration des conditions de vie de leur famille.
ESSOR a pour objet d’aider les populations les plus vulnérables à acquérir les moyens nécessaires pour améliorer durablement leurs conditions de vie et favoriser l’exercice de la citoyenneté et de la justice sociale.