En Colombie, les communautés indigènes sont en première ligne face au réchauffement climatique. Depuis 2016, la déforestation de l’Amazonie s’accélère, détruisant la très riche biodiversité du pays. La communauté indigène Ticunas est le groupe ethnique majoritaire le plus présent d’Amazonie. Ils vivent essentiellement de la pèche, de la chasse, de l’agriculture, de l’artisanat et tendent vers l’autosuffisance. L’ouverture sur le monde de ces populations peut avoir un effet néfaste en raison d’une dépendance plus accrue aux matières premières extérieures, mais également en raison de la perte de leurs traditions. Dans cette communauté indigène, les femmes sont en charge de l’alimentation de leur famille. Cela inclut toutes les activités liées au travail de la terre : collecte de graines, plantation de semis, entretien des parcelles forestières, etc. Pour leur permettre de protéger leur territoire, il est nécessaire de les accompagner dans une gestion durable des ressources forestières. Malgré leurs responsabilités, le rôle des femmes est peu valorisé et elles restent victimes des inégalités de genre très présentes.
Face à ces constats, l’association FORESTEVER, déjà active au sein de la communauté Ticunas sur des actions de reforestation, a créé un projet spécifique pour les femmes indigènes. Ce dernier a 3 objectifs : 1) La création de cercles d’échange et d’ateliers théoriques et pratiques sur les thèmes de la santé et du territoire amazonien non mixtes afin que les femmes se réapproprient leur place dans la communauté ; 2) La reforestation par des plantations d’arbres utiles à l’alimentation et la médecine ; 3) La préservation et la transmission d’un artisanat traditionnel ancestral.
FORESTEVER est une association de reforestation solidaire qui élabore des projets avec les communautés d’Amazonie depuis 2009. Afin de faire face à la disparition progressive des forêts et de leur biodiversité, ainsi qu’à l’exclusion des populations qui en dépendent, FORESTEVER met en place des projets axés sur :