La Fondation RAJA-Danièle Marcovici était partenaire du Festival « Après La Pluie », premier festival écoféministe de France organisé par le Collectif Les Engraineuses le 29 juin 2019 à la Cité Fertile (Pantin). Cet évènement inédit, dédié à la place des femmes dans la transition écologique, avait pour objectif de sensibiliser le grand public sur le lien entre les enjeux de protection de l’environnement et ceux de l’émancipation des femmes.
Le Collectif les Engraineuses organisait samedi 29 juin le premier festival écoféministe de France. Ce festival avait pour ambition d’expliquer les liens entre développement durable et féminisme, et en quoi, ensemble, ils sont vecteurs de solutions fortes pour l’avenir de nos sociétés et de notre planète. Tout au long de la journée, passionné.e.s, expert.e.s, artistes et militant.e.s se sont réuni.e.s pour échanger, expérimenter et apprendre ensemble dans une ambiance estivale et conviviale.
Pascale D’Erm, journaliste et autrice de Sœurs en écologie, a ouvert le Festival par un discours engagé. La marraine de l’évènement a notamment souligné le rôle des hommes dans le mouvement écoféministe : « Notre réflexion, c’est qu’il ne faut pas se battre les un.e.s contre les autres mais partager des valeurs de coopération, pour un monde plus juste et équitable ».
La journée a été rythmée par des tables-rondes passionnantes qui ont permis d’aborder de nombreux sujets : la place des femmes face aux changements climatiques, l’engagement écologiste chez les femmes, les défis et enjeux de l’écoféminisme dans la transition écologique, le rôle des hommes.
Charlotte Vaquero, cheffe de projets à la Fondation, est intervenue lors de la table-ronde « A l’aube d’une transition écologique, quels enjeux pour l’écoféminisme ? » aux côtés de Fanny Petitbon, Responsable plaidoyer de l’ONG CARE France, et Claire-Sophie Martel, Co-fondatrice de la start-up Pouloulou qui a pour objectif de promouvoir une consommation alimentaire responsable. Charlotte Vaquero a présenté les résultats de l’étude « Transition agricole et alimentaire : axes clés de l’émancipation des femmes », réalisée en 2018 en collaboration avec Danièle Sexton, experte en changement social.
Elle est ensuite revenue sur les pistes d’actions présentées dans l’étude, et mises en œuvre par des associations soutenues par la Fondation, pour mettre en évidence le rôle des femmes dans la protection de l’environnement : « Les initiatives en faveur d’une transition agricole et alimentaire durable et d’autonomisation des femmes se multiplient. Nous le voyons clairement au travers des projets qui nous ont été soumis et que nous contribuons à financer. Ayant souvent un accès plus limité que les hommes aux financements et aux moyens de production, les femmes s’intéressent davantage à l’agroécologie et l’agroforesterie. »
Une vingtaine d’associations et d’entreprises solidaires menant des projets éco-responsables et à fort impact social ont présenté leurs actions dans un village associatif. La Fondation RAJA-Danièle Marcovici y tenait un stand pour témoigner et sensibiliser le public à la réalité des problèmes rencontrés par les femmes accompagnées par les associations qu’elle soutient (violences, discriminations, difficultés d’accès aux services de santé, à l’éducation, à la formation professionnelle, etc.).
Ce stand a également permis de présenter en détail les actions menées par les associations soutenues par la Fondation et qui agissent pour renforcer le rôle des femmes dans la protection de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques. L’équipe de la Fondation a ainsi animé un quizz ludique afin d’informer les visiteurs sur les enjeux de l’écoféminisme.
Le Festival « Après La Pluie » a également mis en avant de nombreuses actions et initiatives conduites par les femmes à travers les ateliers organisés tout l’après-midi sur des thèmes aussi variés que l’éco-guérison, l’humour comme arme de sensibilisation massive, l’art engagé écolo et féministe ou encore un open forum sur la maternité et l’écoféminisme. La programmation, de qualité et très variée, aura permis de rassembler des publics différents et de tous âges autour de la cause des femmes : plus de 1 500 personnes sont venues s’informer et échanger. Une belle réussite pour cette première édition !
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