Les droits des femmes Ouïghoures en Chine – Interview de Dilnur Reyhan et François Reinhardt

7 mars 2022

"Les femmes sont les premières victimes de ces politiques répressives ou génocidaires"

À la suite du documentaire « Chine : le drame ouïghour », la Fondation a interviewé Dilnur Reyhan, Docteure en sociologie, enseignante à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), et Présidente de l'Institut Ouïghour d'Europe, ainsi que le réalisateur de documentaires et chef opérateur, François Reinhardt qui a co-écrit le documentaire diffusé sur Arte.

Dilnur Reyhan et François Reinhardt reviennent sur l’internement de masse, les camps de concentration et le travail forcé des Ouighour.e.s en Chine et explique, tout particulièrement les conditions de vie des femmes Ouighoures.

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Bonjour Dilnur Reyhan et François Reinhardt, nous sommes ravies de nous entretenir avec vous. Dilnur Reyhan, vous êtes née et avez grandi en région ouïghoure avant de rejoindre la France à 21 ans pour vos études. Vous êtes enseignante en sociologie et dirigez la revue bilingue franco-ouïghoure Regard sur les Ouïghour.e.s. Vous œuvrez depuis plusieurs années pour la défense de la langue et de la culture ouïghoure et dénoncez le colonialisme chinois en pays ouïghour. François Reinhardt, vous êtes réalisateur et chef-opérateur. Vous débutez en 1995 comme journaliste avant de signer dès 2004 de grands reportages pour la télévision française, largement salués par la presse. Vous venez de réaliser en 2021 un reportage saisissant, « Chine : le drame ouïghour », disponible en replay sur Arte.

Ma première question est pour vous Dilnur Reyhan, pouvez-vous nous donner plus d’informations sur le peuple ouïghour et la présence chinoise dans le pays ouïghour ?  Comment le peuple chinois est-il perçu par la population locale ?

Les Ouïghours sont un peuple, une nation de l’Asie centrale qui a été départagée par les empires tsar et mandchou au cours de 18ème et 19ème siècle. Les Ouïghours, comme le reste des populations de l’Asie centrale (hormis les Tajiks) sont turciques et musulmans sunnites, partageant une langue, une culture et une religion similaire avec le reste de l’Asie centrale et très peu en commun avec l’espace chinois. Leur nombre est estimé selon les statistiques chinoises à environ 12 millions dans la région ouïghoure et environ 1 million dans la diaspora dont la majeure partie vit dans les pays russophones de l’Asie centrale. Les Ouïghours sont, parmi les peuples turciques, les premières populations sédentaires, formant ainsi la pierre angulaire de la civilisation du monde turc avec une histoire millénaire.

L’empire Qing (de l’ethnie mandchoue et non chinoise) a colonisé une première fois le Turkestan oriental (actuel territoire ouïghour) en 1759 puis l’a laissé durant plus d’un siècle. Ils l’ont reconquis une seconde fois en l’intégrant dans leur territoire en 1884 et en le nommant « Xinjiang » qui signifie non seulement « le nouveau territoire » ou « la nouvelle frontière », mais aussi « la colonisation, territoire colonisé ». Le pays a connu deux courtes périodes d’indépendance en 1933 et en 1944, avec le nom de République du Turkestan oriental, mais a finalement été reconquis fin 1949 par les communistes qui ont pris le pouvoir à Pékin à l’aide de l’URSS. Depuis, la Chine a multiplié les différentes stratégies de colonisation du pays et d’assimilation de la culture turcique à la culture chinoise, notamment par une politique d’immigration massive des colons chinois dans le pays. Cette politique a non seulement modifié la démographie mais aussi a accru les inégalités économiques et sociales. La présence coloniale chinoise n’a jamais été digérée, ni acceptée par la population ouïghoure.

 

Depuis le début des années 2010, la Chine est coupable de crime contre l’humanité dans le pays ouïghour contre ce peuple. François Reinhardt, pouvez-vous nous présenter l’arsenal militaire et de surveillance mis en place par Xi Jinping pour mener cette politique génocidaire ?

Il s’agit du plus grand internement de masse d’une population pour des motifs ethniques ou religieux depuis la seconde guerre mondiale. Et le Parti Communiste Chinois a choisi d’utiliser, c’est écrit noir sur blanc dans les documents que nous nous sommes procurés, « tous les outils de la dictature » et d’agir « absolument sans aucune pitié » afin de faire entrer les Ouïghours et toutes les minorités ethniques du Xinjiang « dans le rang ». Cela signifie mettre en œuvre une vision ultranationaliste. Officiellement la Chine prétend lutter contre ce qu’il nomme les « trois fléaux » : le séparatisme, l’extrémisme religieux et le terrorisme. Mais c’est bien une politique d’éradication, d’effacement, d’une population qui est mise en place. Des camps de rééducation ont été construits. 1 à 3 millions de ouighours (sur une population totale de 11 à 12 millions) y auraient été internés au cours des dernières années. Les rares témoignages de rescapés évoquent des actes de torture, de lavage de cerveau, des viols, des stérilisations forcées, des entraves aux naissances. Les familles sont séparées, la langue Ouighour (turcique) est interdite, les manuels scolaires révisés, la religion de l’immense majorité de la population, l’islam, est largement proscrit. Tout ceci, en violation de la constitution chinoise et hors de tout cadre judiciaire.

 

En tant que réalisateur, quelles difficultés particulières avez-vous rencontré pour traiter ce sujet ?

Notre principale difficulté était, et reste à ce jour, l’accès à cette région du monde. Le Xinjiang, tout à l’ouest de la Chine, est une prison à ciel ouvert, totalement fermée aux regards étrangers. C’est un trou noir de l’information. C’est un sujet tabou et dangereux pour les journalistes chinois. Et tous les journalistes occidentaux accrédités pour travailler en Chine qui ont eu le courage de publier ou de diffuser des reportages sur le Xinjiang n’ont pas eu le droit de rester en Chine. Soit ils ont été expulsés, soit leur visa n’a pas été renouvelé. Nous avons donc dû fabriquer ce documentaire à partir d’images que nous nous sommes procurées, soit auprès de confrères, soit à partir d’images d’archives ou de la télévision chinoise. Le plus important pour nous cependant était surtout de pouvoir répondre à une seule question : pourquoi la Chine exerce-t-elle une telle répression au Xinjiang ? Et ce documentaire, co-écrit avec Romain Franklin, est le tout premier à reconstituer scrupuleusement, de manière factuelle, le plan mis en place par le Parti Communiste Chinois (PCC) dans cette région de Chine. Et pour ce faire, nous avons réussi à mettre la main sur des documents internes du PCC, qui ne laissent aucune place au doute. Et nous sommes très heureux et très reconnaissants envers nos producteurs, Découpages et Yuzu, tout comme envers Arte et les autres partenaires (la RTBF et la RTS ont également diffusé ce documentaire) qui ont eu le courage d’accompagner ce projet et de mettre en lumière cette tragédie qui est toujours en œuvre en Chine.

 

Dilnur Reyhan, on estime actuellement à plus d’un million de femmes et d’hommes détenus illégalement et sans procès dans les différents camps d’internement. D’après les témoignages que nous avons, sait-on ce qu’il se passe dans ces camps ? De quelles violences sont victimes les femmes ?

L’ONU estimait en 2018 que pas moins d’un million de Turciques dont la grande majorité était ouïghoure, étaient détenus dans des camps de concentration. Depuis nous estimons qu’environ 3 millions de personnes sont enfermées dans environ 1400 camps ainsi que dans des prisons. Les mots sont importants, lorsqu’on détient un grand nombre de personnes appartenant à un même groupe, il s’agit des camps de concentration, et non de camps d’internement.

Nous avons plus de 2000 rescapés des camps au Kazakhstan, ce sont tous des Kazakhs qui ont pu sortir grâce à l’aide du Kazakhstan. En Occident, nous avons 10 survivants dont sept sont ouïghours. Les Ouïghours ne constituent même pas 5% des rescapés qui ont pu sortir du pays et les sept survivants ont la chance toutes d’avoir soit la nationalité étrangère, soit le conjoint ou les enfants sont de nationalité étrangère.

Grâce aux témoignages de tous ces survivants, nous connaissons les tortures psychologiques et physiques infligées systématiquement aux détenus : lavage de cerveau, punition physique systématique, torture sur la chaise tigre, les frappes avec des différents bâtons, privation de nourriture, les laisser dans le froid en hiver et dans le chaud en été, tortures avec des lumières permanentes, humiliations, séances de remerciements et glorification du Parti Communiste Chinois et à Xi Jinping, séances d’autodénonciation de son ethnie, de sa culture et de sa religion, isolement dans des pièces noires minuscules pendant des jours voir des semaines, les laisser mourir sans traitement médical…. Concernant les femmes, elles sont victimes de stérilisations systématiques, viols, viols collectifs et organisés par l’administration des camps.

 

François Reinhardt, dans votre documentaire, vous montrez que l’objectif du gouvernement est de siniser le peuple ouïghour. Pouvez-vous nous en dire plus ? Outre la politique d’internement, comment cela se traduit-il ?

L’objectif du gouvernement chinois est d’unifier l’ensemble de la population chinoise. Car la Chine est en fait une mosaïque composée de 56 ethnies. L’une d’elles, les Hans, représente 92% de la population. Les autres ethnies doivent donc apprendre à se comporter, à penser, à manger, à parler, comme les Hans. C’est une vision ultranationaliste qui tranche avec la politique menée précédemment vis à vis des minorités ethniques. Quand Mao a pris le pouvoir en 1949, il a pris exemple sur le grand frère et voisin soviétique, en laissant à chaque minorité une apparente autonomie. Mais à la chute de l’URSS en 1991, les dirigeants chinois ont pris peur. En 2011, deux universitaires ont développé une nouvelle politique des minorités. Politique que Xi Jinping a décidé d’appliquer lors de son accession au pouvoir en 2012. L’idée désormais est de faire fondre toutes les ethnies dans un même creuset. Les Ouïghours, comme les Tibétains, les Mongols (de Mongolie-Intérieure) et d’autres en font les frais depuis. Tout ce qui se passe aujourd’hui en découle. Pour prendre un exemple concret, dans les manuels scolaires des enfants d’ethnie kazhaks ou ouïghoure du Xinjiang, des pans entiers de l’histoire ont été remplacés par des images de propagande patriotiques à la gloire de l’unité nationale.

 

Dilnur Reyhan, pouvez-vous nous expliquer comment cette politique de sinisation affecte les femmes ? Avons-nous une idée du nombre de femmes victimes de stérilisation, avortements, déplacements ou mariage forcés ?

Il s’agit avant tout d’éradiquer la nation ouïghoure en tant que telle depuis fin 2016, et avant cette date, on parlait de sinisation. Je ne parle donc pas de la sinisation qui est une politique mise en place depuis le début de l’annexion de la République du Turkestan oriental en octobre 1949, mais de la politique génocidaire qui a débuté fin 2016. Comme partout et depuis toujours, dans des conflits armés ou non, les femmes sont les premières victimes de ces politiques répressives ou génocidaires. Les femmes sont vues par les agresseurs d’une part comme un moyen d’humilier toute une nation et d’autre part, comme la source de la survie de la nation ennemie, à éradiquer. C’est pourquoi, en dehors de toutes les mesures de surveillance de la société ouïghoure qui vise l’ensemble des hommes, des femmes et des enfants, différentes campagnes sont mises en place pour humilier les femmes (couper leur cheveux et leurs robes pour les « moderniser »), les forcer à prendre une distance avec leurs origine ou leur culture (travail forcé depuis leur plus jeune âge en menaçant d’envoyer la famille en camp, en les surveillant depuis le foyer, en les forçant à partager le lit avec les fonctionnaires ou « cousins » chinois), les assimiler aux services de la nation chinoise (mariages forcés avec les Chinois pour la reproduction d’une nouvelle génération sino-ouïghoure au service patriotique de la grande Chine). Non seulement les femmes ouïghoures sont obligées d’abandonner leur culture et leur origine, elles sont également obligées à se mettre au service de la nation chinoise et se sacrifier ainsi pour sauver leur famille de la menace des camps de concentration. Elles sont aussi l’objet d’une stérilisation massive non seulement à l’intérieur des camps mais aussi à l’extérieur.

Il n’y a pas de chiffre officiel et exact de la part de la Chine concernant le nombre de femmes détenues dans les camps, ni dans les usines de travail esclavagiste. Concernant la stérilisation, en 2020, le sinologue allemand Adrian Zenz révèle que les femmes ouïgoures représentent plus de 80 % des stérilisations réalisées en Chine (alors qu’elles représentent moins de 2 % de la population nationale), entraînant la chute vertigineuse du taux de natalité (-50 % en deux ans) chez les Ouïgours. Cette révélation a conduit des chercheurs et des juristes à parler de génocide, selon la définition de 1948 de l’ONU.

 

Dilnur Reyhan, vous parlez de la nécessité, en tant que femme et féministe, de se mobiliser pour les femmes ouïghoures. Comment pouvons-nous aider ?

Chaque citoyen.ne a un pouvoir d’action. Bien que déjà huit parlements démocratiques aient reconnu les caractères génocidaires des crimes chinois contre la nation ouïghoure, des voix négationnistes nient toujours ces crimes et portent les propagandes chinoises. Il faut donc diffuser la voix des premiers concernés, leur donner l’occasion de témoigner, informer les cercles proches. Les femmes ouïghoures sont plus nombreuses que les hommes dans les usines de travail esclavagistes qui sont installées un peu partout dans la Région ouïghoure ou dans les villes chinoises. Chaque citoyen.ne a le pouvoir d’être responsable de son achat. Il ne s’agit pas que de produits textiles (84% de cotons chinois proviennent de la Région ouïghoure où les femmes ouïghoures sont utilisées largement, parfois avec leurs enfants de bas âge), mais aussi dans de secteurs très variés. Il est important donc de boycotter les produits fabriqués en Chine et les marques chinoises (Huawei, Xiaomi, Shein, Alibaba…). En outre, 83 marques internationales sont accusées d’être entachées de travail esclavagiste des Ouïghours, parmi lesquelles certaines sont particulièrement criminalisées : Uniqlo, Zara, Hugo Boss, Nike, Volkswagen, Sketchers, Huawei…

La diaspora ouïghoure et en particulier les rescapés de camps de concentration sont particulièrement affectés par la situation, mais aucune structure psychologique n’a été mise en place nulle part pour venir en aide à cette population. Or, c’est une urgence. Des psychologues, des avocat.e.s peuvent proposer des soutiens à la diaspora. Des vidéastes, des photographes, des artistes, des écrivains peuvent rejoindre les associations ouïghoures de la diaspora (en France l’Institut Ouïghour d’Europe) pour leur apporter leurs compétences.

A la fin, les citoyen.ne.s peuvent également aider financièrement les associations ouïghoures. L’Institut Ouïghour d’Europe a lancé une cagnotte depuis décembre 2019 pour pouvoir louer un local qui sera un lieu culturel et où l’institut peut continuer ses cours de langue et culture aux enfants ouïghours et tenir ses conférences.

 

François Reinhardt, nous avons récemment appris qu’entre 2017 et 2019, plus de 80 000 ouïghours ont été transférés dans des usines appartenant aux chaînes d’approvisionnement de 83 marques mondialement connues (Apple, Uniqlo, BMW…). Quels sont les moyens de pression que nous disposons pour aider, à notre échelle, la libération ouïghoure ?

C’est une question délicate car il est très difficile de remonter et de décrire toutes les étapes de fabrication, des sous-traitances, de retrouver les fournisseurs, dans un pays qui cultive le secret et dans une des régions les plus fermées du monde. Ceci étant dit, 20% du coton mondial provient du Xinjiang. Et des experts ont prouvé que des détenus Ouighours étaient contraints de travailler dans des filatures de coton, au profit de sous traitants de marques connues. La probabilité que des enseignes mondiales utilisent ce coton est grande. Pourtant le chercheur allemand Adrian Zenz, un des experts les mieux informés et les plus critiques à l’encontre de la Chine, hésite à citer des marques. Toutefois, pour ne parler que de l’industrie textile, on peut souligner qu’en France, une plainte a été déposée en juin 2021 contre quatre géants du secteur du textile, et le parquet national antiterroriste a décidé d’ouvrir une enquête pour « recel de crime contre l’humanité ».

Il faut donc mettre la pression, boycotter le cas échéant ces marques de textiles (notamment) pour qu’elles s’assurent que leurs fournisseurs n’ont pas recours au travail forcé de ouighours.

Il faut agir, comme pour le climat, en « colibri ». C’est à dire faire notre part du travail, mais c’est surtout à la justice internationale et aux Etats de mettre la pression sur la Chine. Connaître, reconnaître, le drame que vivent les Ouïghours et les autres ethnies du Xinjiang, c’est déjà se mettre du côté des opprimés. Et ne plus être des complices silencieux.

 

Dilnur Reyhan, vous militez depuis plusieurs années pour que la France reconnaisse officiellement ce génocide, ce que les députés ont fait le 20 janvier dernier en adoptant une résolution reconnaissant « officiellement les violences perpétrées par les autorités de la République populaire de Chine à l’encontre des Ouïghours comme constitutives de crimes contre l’humanité et d’un génocide ». Qu’attendez-vous de plus du gouvernement français ?

Avec l’Institut Ouïghour d’Europe et l’Eurodéputé Raphaël Glucksmann, nous avons mobilisé la jeunesse française depuis fin 2019 pour la cause ouïghoure. Tout au long de l’année 2021, l’Institut Ouïghour d’Europe a mené une très longue et douloureuse campagne pour que l’Assemblée Nationale française devienne la 8ème démocratie à reconnaître les crimes génocidaires de la Chine. Finalement, cette grande bataille est gagnée en effet le 20 janvier dernier. Cependant, c’est une résolution et en France, toute résolution n’a qu’un effet symbolique et non contraignant sur le gouvernement. Désormais, nous voulons que le gouvernement français reconnaisse également le génocide et surtout qu’il adopte des sanctions à l’égard des responsables chinois du génocide et des aides à la diaspora ouïghoure.

 

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Dilnur Reyhan est Docteure en sociologie, enseignante à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), et présidente de l’Institut Ouïghour d’Europe. Elle dirige la revue bilingue « Regard sur les Ouïghour-e-s ». Son domaine de recherche est principalement l’identité et le nationalisme dans la diaspora ouïghoure, mais aussi les études de genre chez les Ouïghours.

 

© Edith Roux

 

 

François Reinhardt est réalisateur de documentaires et chef opérateur. Il a vécu plusieurs années en Chine et revendique une curiosité et un éclectisme qui dépassent son tropisme chinois. Néanmoins, avant « Chine, le drame Ouïghour », co-écrit avec Romain Franklin, il a signé une dizaine de films sur ce pays, parmi lesquels « Le dragon à 1000 têtes » (co-écrit avec Franck Renaud), « le poison jaune », « L’Europe dans les filets chinois »… En 2008, « Colères de Chine » lui a valu le prix Reporter Sans Frontières au Festival International du Grand Reportage (FIGRA).

 

© Ron Vargas

 

© Photo couverture : SIPA

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