La Commission de la condition de la femme des Nations Unies (Commission on the Status of Women, CSW) constitue le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Chaque année, au mois de mars, les représentants des États membres, des organisations internationales et de la société civile se réunissent au siège des Nations Unies à New York pour dresser le bilan des avancées, débattre des enjeux actuels et définir des recommandations politiques en faveur des droits des femmes et des filles dans le monde.
À l’occasion de la soixante-neuvième session (CSW69), Alexandra Dethyre, Déléguée Générale Adjointe de la Fondation RAJA-Danièle Marcovici, s’est rendue à New York pour participer aux échanges et porter la voix des organisations féministes soutenues par la Fondation.
Placée sous la présidence de l’Arabie Saoudite, cette édition 2025 marque les 30 ans de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin (1995), considérés comme des textes fondateurs en matière de droits des femmes.
Alors que nous entrons dans la dernière ligne droite pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030, l’urgence est plus grande que jamais : les inégalités entre les sexes persistent et les droits des femmes reculent dans de nombreuses régions du monde. Dans ce contexte, la CSW69 a été un espace crucial de dialogue, d’évaluation et de projection pour renforcer les engagements internationaux et éviter les régressions.
Créée par une résolution du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) en 1946, la Commission de la condition de la femme (CSW) vise à faire progresser l’égalité de genre à travers l’élaboration de politiques publiques et de normes internationales. Elle réunit chaque année ministres, hauts fonctionnaires, agences onusiennes et représentant·es de la société civile pour deux semaines d’échanges à New York.
Alexandra Dethyre – Déléguée Générale Adjointe de la Fondation RAJA-Danièle Marcovici, Françoise Brié – Présidente de la Fondation Internationale Femmes Sans Violences (WWVIF), Simona Lanzoni – Vice-Présidente de la Fondazione Pangea.
En prenant part à la CSW69, la Fondation :
Dans un contexte marqué par la montée des mouvements anti-genre, la Fondation, aux côtés de ses partenaires, se mobilise pour défendre les droits sexuels et reproductifs, et pour lutter contre toute forme de recul en matière de droits des femmes.
