Chaque année, l’association Primo Levi accueille des femmes victimes de violences et de tortures. Après un long chemin d’exil depuis leur pays d’origine, elles se réfugient en France. Principalement originaires d’Afrique Subsaharienne mais aussi des pays de l’ex-URSS et du Sri Lanka, ces femmes sont traumatisées par les actes qu’elles ont subis, souffrances auxquelles s’ajoutent le drame de l’exil et de l’abandon de leur vie passée.
Isolées, en détresse physique, psychologique et matérielle, les femmes reçues par l’association Primo Levi n’ont plus confiance en l’Homme. Tandis que les structures publiques proposant des soins gratuits sont saturées, l’association accueille ces femmes pour des consultations psycho-thérapeutiques et mène, à leurs côtés, un long chemin vers la guérison. Le travail effectué par les professionnels du Centre de soins est le premier pas d’une démarche de réinsertion sociale. En moyenne, les femmes sont prises en charge pour une durée de 3 ans.
Pour la 2ème année consécutive, la Fondation RAJA-Danièle Marcovici a souhaité s’engager aux côtés de l’association Primo Levi pour permettre à 22 femmes réfugiées d’être soignées et accompagnées.
L’association Primo Levi espère que sur les 22 femmes soutenues directement par la Fondation RAJA depuis 2010, 25% d’entre elles (soit 5 femmes) pourront quitter le Centre se soins, pour fin de prise en charge, au cours de l’année 2011.
Créée en 1995, l’Association Primo Levi est née de la volonté de cinq associations au service de la même cause : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Amnesty international section française (AISF), Juristes sans frontières (JSF), Médecins du monde (MDM), Trêve. Son rôle consiste à soutenir les personnes qui ont subi la torture, la violence politique puis l’exil, en leur offrant des soins et un accompagnement juridique et à dénoncer les violations des droits de l’homme subies et exprimées par les patients du Centre de soins.
Pour en savoir plus : www.primolevi.org